La nuit… Moment où les humains normaux sont chez eux en compagnie de leur famille, en train de partager un repas en discutant avec animation. La nuit parait effrayante pour beaucoup d’entre eux, c’est pour cela que les ruelles étaient déserte à cette heure ci. Si la nuit parait effrayante pour les humains pour d’autres elle est synonyme de vie. Eh oui, nous les créatures des ténèbres, les suceurs de sang humains comme nous qualifient les légendes ; nous vivons la nuit c’est vrai donc je suis d’accord pour les « créatures de la nuit » mais « suceurs de sang humain » désolé mais là j’adhère pas. Boire du sang humain est un crime puni c’est pour cela que les Blood Tablets existent, ces petits comprimées blancs qui se dissolvent dans l’eau et qui remplace le sang. Bon j’avoue que rien ne vaut le sang frais mais ça remplace bien quand même. Heureusement que je sais maitriser ma soif, par contre quand un ami à moi se blesse je ne peux résister à l’envie de lécher le délicieux liquide rouge qui s’échappe de la plaie. Mais sinon j’ai un comportement irréprochable de plus avec mes parents qui me surveillent de très près et qui sont assez sévère je n’ai pas envie de me risquer à tenter quelque chose de dangereux ou qui mettrait la vie d’autrui en danger. Les humains ne nous connaissent que dans les livres, mais ils ignorent que nous existons vraiment et c’est très bien comme ça. Je dois dire aussi qu’il y a aussi des vampires mauvais enfin si on peut qualifier ces pitoyables créatures assoiffées de sang de « vampire » Les level E sont tout en bas de notre échelle, ce sont des déchets tout simplement. Cette pensée me fit venir les larmes aux yeux. Ma meilleure amie avait était changé en level E et c’est son père qui avait dû l’exécuter pour me sauver.

-Ma douce Michiko… murmurai-je en laissant mes larmes couler.

J’aimais me balader sur les toits, j’arrivais mieux à entendre le doux murmure du vent en étant en hauteur. Mes parents se demandent souvent de qui je tiens cette manie de monter sur les toits et ce n’est pas la seule chose qui les intriguent, mon coté grande séductrice leur pose parfois problème. De mon coté je trouve ça assez drôle lorsqu’ils me demandent de me calmer niveau conquêtes, mais bon en ce moment c’est le calme plat donc ils sont un peu rassurés.
Je levais les yeux vers le ciel, les étoiles me paraissaient toujours plus belles chaque nuit. Un léger vent vint jouer dans mes cheveux et je savourais cette douce sensation. Une chanson s’immisça dans mon esprit.

-Hoshi o kakushiteru utsumuita hitomi ni….tomadou dake nanimo deki nakute… te to te kasanete mo dokoka gikochinai ne … yume no naka mitai ni waratte yo… yoru no kanata hibiku senritsu …atsui mune wa sawagidasu…

J’avais les yeux fermés mais mes sens m’avertirent que je n’étais plus seule sur le toit, j’entendis aussi le bruit métallique d’une arme qu’on charge. Bon j’étais repérée, je ne m’en faisais pas je n’avais rien commis de grave et je n’étais pas rechercher donc je n’avais absolument rien à me reprocher, c’était juste un enquiquineur qui venait faire du zèle. Je perçu un mouvement du coin de l’œil, je tournais doucement la tête et lui fis voir la jolie couleur rouge sang de mes yeux.
Je fus assez surprise en découvrant une jeune fille qui semblait avoie le même âge que moi et elle pointait un arme dans ma direction. Je la trouvais très jolie, elle avait de longs cheveux noirs attaché en couette comme moi, un beau visage fin et bien dessiné. Non vraiment elle était très belle et quelque chose m’attirait en elle. Au premier regard, elle paraissait tellement seule et triste. Comme je n’avais aucune intention de me battre cette nuit je lui dis gentiment :

-Bonsoir, c’est rare que je fasse des rencontres sur les toits en tout cas je suis ravie de te rencontrer même si tu es prête à me tuer.


Il n’y a vraiment que moi pour taper la discute à quelqu’un qui me menace avec un flingue…

Une expression un peu triste apparue sur son visage et elle répondit à mon pistolet de manière douce et gentille :

-Bonsoir, c’est rare que je fasse des rencontres sur les toits en tout cas je suis ravie de te rencontrer même si tu es prête à me tuer.

Elle était dérangée, celle-là. Je pouvais la tuer mais elle ne s'en inquiétait pas. J'eu un rictus amusé suivi d'une mine déconfite puis rangeais mon pistolet qui ne servais donc à rien. D'une manière j'men foutiste la plus flagrante, je m'asseyais sur le toit et regardais à nouveau les étoiles. Quelqu'un sur un toit à cette heure, quand bien même était un vampire n'était pas au comble du bonheur. Personne ne quitte sa maison s'il y est heureux. Enfin, moi je n'avais plus personne alors comme ça on était tranquille.

-B'soir, le plaisir n'est pas partagé mais que veux-tu je chasse les vampires, ceux de ma liste en particulier.

Ma voix n'avait rien de gentil, elle était empreinte d'un soupçon de haine mais pas d'un envie de tuer la vampire. C'était bien la première fois ! Amen ! Je m'allongeai sur le dos en fixant une étoile en particulier : Sirius A. la plus brillante du ciel dans le Grand Chien. Tout aussi brillante que mon amie décédée, que mes parents avant d'être partis. Je retenais les larmes, pourquoi je repensais à ça moi ? J'étais une idiote finie ou d'une débilité à peine croyable !! Les humains étaient rentrés chez eux, les rues étaient désertes, les toit l'étaient encore plus. Ah si, tiens, un chat noir grimpait sur par une gouttière. Nous étions pas seules. Enfin, si on comptait les bêtes. Parce qu'on étaient loin d'être seules avec les petites papillons de nuit qui voletaient, les mouches nocturnes qui me faisaient....qui m'ennuyaient vraiment. Les étoiles scintillaient dans le ciel et les planètes étaient les seules "étoiles" qui ne brillaient pas. Voilà à quoi je les reconnaissais, ou plutôt à quoi les spécialistes les reconnaissais. On pouvait voir la planète rouge, voisine de la Terre dans la constellation du Gémeaux mais elle ne le serait bientôt plus. Les planètes, commes notre Terre bougeait et elle serait peut-être invisible le mois prochain qui sait ? Moi, je ne m'étais pas encore renseignée en tout cas.
Bref, il n'y avait pas d'humains à l'horizon, mais, la nuit abritait tout autres créatures bien plus terrifiante. La vampire et moi en étions des preuves vivantes que les scientifiques se feraient un plaisir de dépecer et d'étudier si ils découvraient l'existence des vampires. Que Dieu aie pitié de nous, sanglants personnages aux allures parfaites (enfin sauf pour moi). S'il existaiy vraiment ce Dieu dont toutes les religions parlent, faites qu'il entende ma prière, je n'avais pas envie de finir ma vie sur un table de dissection comme les pauvres grenouilles qu'ils utilisaient. Je trouvais déjà ça dégeulasse avec les animaux, c'était un acte de pure barbarie mais avec moi, ça me donnait des nausées rien que de l'imaginer. Beurk ! Tant que ma vengeance ne serait pas achevé, les scientifiques iraient se faire voir, les vampires aussi, et l'amitié par la même occasion. Pour l'instant, je préférais rester seule. S'attacher aux gens signifiaient les perdre. Rien d'autre. Une rencontre n'était que le début d'une séparation. Alors moins la rencontre était amicale, plus la séparation serait facile. Je n'avais pas envie de revivre mon passé. J'étais assez perdue dedans pour le revivre dans le présent. Mon coeur, mon esprit et moi-même, je ne le supporterais pas et je me suiciderais volontiers ou peut-être que je préférerais sombrer dans le level E.
Je me redressais en fixant toujours les étoiles. Jetant mon dévolu sur la puissante lumière rouge, Mars. Dieu de la guerre en mythologie romaine, il incarnait la vengeance, la provocation, la haine et surtout le plaisir de tuer. Tout ce que ma vie était devenue après le premier carnage de ma vie. Je n'avais plus vraiment de raison de vivre. Je n'en avais jamais eu. Ce que j'avais toujours possédée était un simple et unique but : Ma vengeance, l'assassin de ma famille devait périr. Point final à ma vie pourrie. Lorsque cette vengeance serait assouvie, je n'aurais plus qu'à rejoindre ma famille et mon amie là-haut. Je n'aurais plus rien à quoi me rattacher. Personne à rendre triste par ma disparition. J'étais la dernière survivante, je m'en voulais d'avoir survécue. J'aurais voulue les protéger. Tous. Mais j'étais impuissante.
Serrant le poing et les dents, je tapais le toit rageusement. Puis me rappelant la présence de la vampire, je m'obligeai à me calmer. Depuis quand je perdais mon sang-froid devant les gens ?! Depuis mon entrée à l'Académie apparemment. Avec le contact direct avec les vampires me mettaient vraisemblablement les nerfs à fleur de peau. J'avais pas assez avec cet uniforme qui me collat à la peau ?! Une petite voix me soufflait un Non moqueur mais je l'ignorais et reportais mon regard sur le ciel. Maintenant paisible, j'attendais, je ne savais quoi. Je n'avais peut-être tout simplement pas envie de me rendre à l'a Guilde.

Elle arborait un visage neutre, aucune émotion n’était exprimée. Si j’avais été humaine je pense que je serai parti en vitesse en pleurant. Mais la différence c’est que je ne suis pas humaine mais vampire, j’étais en position de force face à elle. Mais comme elle vit que je n’avais aucune envie de répondre à sa menace elle rangea son arme et me dit :

-B'soir, le plaisir n'est pas partagé mais que veux-tu je chasse les vampires, ceux de ma liste en particulier.

Ah, très bien c’était une hunter… Qu’elle dure vie que d’être hunter, j’avais eu la preuve que en étant hunter on souffrait presque constamment. Le père ma très chère amie Michiko avait dû terriblement souffrir lors de l’élimination de sa propre fille.
Je venais de me rendre compte que les larmes inondées mon visages depuis apparemment plusieurs minutes. La présence de la jolie hunter à coté de moi faisait resurgir des sentiments que je voulais étouffer, mais en elle je retrouvais la souffrance et la solitude de la famille de Michiko. Je ressentais une profonde tristesse et un très grand désespoir qu’elle masqué sous son masque de neutralité.
La jeune fille s’était assise sur le toit et regardée les étoiles, je m’allongeai et admirais à mon tour la glaciale beauté du ciel nocturne. Les perles salées continuaient de couler silencieusement. Ma vue se brouiller et je ne pus retenir un léger gémissement de douleur , c’était comme si tout la tristesse que je ressentais jusqu’à présent et que j’avais enfoui au plus profond de mon être refaisait surface à cause du contact de la hunter.
Un chat noir vint se frotter à moi, il me faisait des câlins au visage et ses poils restés collé. Les animaux sont très sensible au émotions. Ce chat faisait tout pour me faire sourire, et je ne pus m’empêcher de le prendre dans mes bras pour le câliner. Il s’installa tranquillement sur mon ventre et s’assoupit. Je devais dire quelque chose, l’atmosphère était trop pesante.

-Je comprend que tu ne sois pas ravie de me rencontrer, lançai-je en regardant le ciel. Tu tue les vampire parce qu’ils t’ont fait du mal n’est-ce pas ? On t’as volé ton humanité , je le sens… Je sais qu’après ça on du mal à vivre sans se torturer l’esprit. Tu dois détester mon espèces et voilà que tu tombe sur moi qui suis une des leurs. Je suis désolé…

Je ne savais pas pourquoi j’avais dit toutes ces choses qui risquaient de faire ressurgir des souvenirs douloureux mais cette fille m’intriguait et je voulais absolument en savoir plus sur elle mais je voulais aussi comprendre pourquoi je repensais à Michiko à cause d’elle…

Le petit chat noir fonça sur la vampire et se frotta contre elle. Puis il s'endormit sur ses genoux. Je m'en doutais ! Les animaux, non, les êtres vivants ne m'avaient jamais aimés. Limite les arbres se liguaient contre moi quand je grimpais dedans. Et je ne parle pas des barrières, toits et autres outils pour faire du parkour. C'était un véritable calvaire. Je ne rentrais jamais sans minimum une éraflure plus ou moins grande. Ou plus ou moins sanglante. Il y a quelques jours, j'avais optée pour un bleu sur tout le long de mon tibia à cause d'une gouttière. Le toit avait un gouttière... Oui c'était logique mais pas pour moi. Moi j'avais l'habitude de grimper sur les toits des transformateurs électriques ou sur des toits SANS gouttières. Beh là, il y en avait eu une et elle ne m'avait pas pardonnée de l'avoir prise pour le toit.
J'avais pas vraiment de chance pour le sport. Et après on s'étonnait que je ne veuille pas me montrer en maillot en public. Déjà, que des petites blessures comme ça leur feraient peur pou plutôt les repousserais alors imaginez mes cicatrices ?! Cela deviendrait un véritable calvaire à supporter avec les murmures en me regardant puis en déviant timidement le regard.

-Je comprend que tu ne sois pas ravie de me rencontrer, lançai-je en regardant le ciel. Tu tue les vampire parce qu’ils t’ont fait du mal n’est-ce pas ? On t’as volé ton humanité , je le sens… Je sais qu’après ça on du mal à vivre sans se torturer l’esprit. Tu dois détester mon espèces et voilà que tu tombe sur moi qui suis une des leurs. Je suis désolé…

Je fis la moue et me contentais de regarder les étoiles scintillaient sur leur toile marine. Je soupirais et palçais mes mains en rectangle, cherchant désepérément un angle du ciel qui pouvait ressortir sur uns possible photo. Bien sûr, rien ne ressortirait, les petits cristaux brillants ne feraient que des taches lumineuses sans forme sur la photo. Je me redressais et ramenais mes genoux à moi sans pour autant m'y cacher dedans bien que l'envie de m'en manque pas. Puis, je pris mon joujou et le rangeais dans le holster d'épaule que j'avais pris puor ce soir.
Lorsque je daignais parler, ma voix était sèche mais surtout très mélancolique :

-C'est vrai que j'aurais préféré un humain voire un Level E sur lequel j'aurais pu tirer....

Je laissais ma phrase en suspent, je ne savais pas quoi ajouter. Je n'essayais pas d'être honnête envers la vampire mais surtout envers moi-même. Je pouvais mentir, la preuve, je le faisais très bien mais c'était le mensonge social ce pour quoi tout le monde ment même les plus honnêtes. Mais lorsque je pouvais être un minimum honnête, tant qu'à faire.... je l'étais.
Machinalement, je ressortis mon Browning de son holster et le tendais devant moi sans enlever la sécurité. Les rayons de la lune vinrent se réverbèrer sur les parties en argent. Je clignais des yeux et posais mon arme sur mes cuisses. Et je reprit :

-Mais malheureusement on ne choisi pas qui on rencontre et encore moins qui on aperçoit...

Encore une fois, je ne finissais pas ma phrase. J'aurais pu dire que nous ne sommes que des pions dans ce monde. De vulgaires pions que l'on bougent à souhait. De simpels marionnettes manipulées par des fils invisibles. Pour certains c'est le destin, pour d'autres c'est Dieu. Pour moi c'était Rien. Si nous le voulions, il suffisait de vivre, vivre est déjà une preuve de rébellion en soi. Voilà pourquoi je vivais encore, voilà pourquoi je me vengerais. Je n'aimais faire comme tout le monde. Mentir, Manipuler les autres pour arriver au sommet. C'était pour moi aussi puéril que de piquer le jouet d'un gosse qui s'amuse avec. En résumé, quelque chose qui justifiait parfaitement la vision de la justice de nos jours. Justice Humaine ou non d'ailleurs car la politique du monde de la nuit ne devait pas être loin derrière la politique humaine.
Je sortais La liste de ma poche et cochais les derniers tués à l'Académie. En ce moment, les levels E de ma lsite venaient tous à moi, si c'était pas beau tout ça ?! Même plus besoin de les chercher, je les attirais comme de la citronelle attirerais les moustiques.
Je baissais les yeux vers la rue illuminée par les réverbères. Elle était déserte....
Soudain, à la rapidité d'une étoile filante, une ombre passa dans la rue. Je me penchais encore un peu sur le toit la cherchant des yeux. Je prenais mon Browning dans ma main droite et avisais ma desccente.

-Comme quoi, j'ai été entendu, voilà de quoi satisfaire mon arme.

Je n'en était pas sûre mais l'odeur ne me mettais pas souvent en doute, ce n'était pas un humain mais ce n'était ni un sang-pur ni un level B ça c'était sûr. Il ne restais plus que level E, level D ou level C mais qui ne se promenaient pas ainsi à l'ombre. C'était trop louche pour être un C et peut-être même pour être un D. Mais comme je me cachais je ne pouvais pas juger si tel était le cas.
Je m'agenouillais sur le bord et sautais en apostrophant la vampire :

-Si vous voulez vous rendre utile, on y va !

Je caressais le pelage soyeux du petit chat noir qui était allongé sur moi. La hunter ne lui avait pas convenu donc il s’était réfugié près de moi, il semblait aimer ma compagnie, lui. La jeune fille quand à elle n’avait pas l’air de beaucoup m’apprécier et ce qu’elle me répondit me le confirma :

-C'est vrai que j'aurais préféré un humain voire un Level E sur lequel j'aurais pu tirer.... Mais malheureusement on ne choisi pas qui ont rencontre et encore moins qui on aperçoit…

Bah au moins pour être clair, ça l’était. Elle était dégoutée d’être tombé sur moi et me le montré grâce à ses mots aussi tranchants que la lame d’un sabre.
Décidément cette nuit ne se passait pas comme je l’imaginais. Je pensais que j’allais sortir tranquillement me balader, respirer l’air frais de la nuit, chanter sur un toit en compagnie des chauves souris et autres petites bêtes nocturnes, et que pour finir j’irai faire un tour dans un café pour me chercher un gentil jeune homme qui voudrais bien m’héberger pour cette nuit et avec qui j’aurai pu passer du bon temps...
Enfin, aussi paradoxal que ça puisse paraitre je me comportais comme une garce avec les hommes parce que j’avais très peur d’eux. Alors pour maitriser ma peur j’avais décidé d’en côtoyer le plus possible, lorsque j’avais exposé mon plan à ma mère elle m’avait prise pour une folle… Donc pour en revenir à ma soirée et bien elle ne se passait pas comme ça du tout !
J’allais répondre quelque chose à la jolie hunter quand quelque chose dans l’air changea. De très mauvaise ondes émanaient du fond de la rue, et apparemment la jeune fille l'avait senti aussi. Après tout nous étions toute les deux des vampires même si j'allais bien me garder de lui faire remarquer, elle avait déjà l'air de bien se détester je n'allais pas en rajouter une couche en plus...Bon c'est vrai que des fois j'aimais être sadique au plus haut point mais je ne l'étais qu'avec les hommes que je retenais entre mes griffes... Je ne voulais pas faire de mal à la jolie hunter alors je mettais en mode off mon coté sadique/vicieuse et jetais un coup d’œil à la rue. Je vis une ombre passer à vive allure puis disparaitre dans l'obscurité. Nous l'avions vu toute les deux, la hunter sauta du toit et me lança:

-Si vous voulez vous rendre utile, on y va !

Je ne voulais pas vraiment me rendre utile mais bon je n'allais quand même pas rester sur le toits pendant qu'elle traquait cette créature.
Je sautais souplement du toit et atterris gracieusement aux cotés de la jeune fille et je lui souris gentiment:

-D'abord arrête de me dire "vous" ça m’énerve et ensuite je m'appelle Hiyoki. Maintenant que j'ai mis ça au clair si tu as envie de me dire ton nom vas y mais sinon c'est pas grave, de toute façon je le connaitrais un jour ou l'autre. Allons traquer cette pauvre créature prise au piège de sa soif de sang.

Mais yeux se mirent à briller intensément et le vent se fit plus fort autour de nous. J'avais le pouvoir de contrôler l'Air et en ce moment même j'étais en train de communiquer avec son Esprit. Je me sentais plus forte et je savais qu'a deux nous allions faire qu'une bouchée de ce Level E.
Vite qu'on en finisse pour que je puisse me trouver un toit où dormir cette nuit, je n'avais pas envie de rentrer chez moi...ma mère allait encore me sermonner parce que j'étais partit sans prévenir...

Elle sauta délicatement à côté de moi et me pris gentiment en grippe :

-D'abord arrête de me dire "vous" ça m’énerve et ensuite je m'appelle Hiyoki. Maintenant que j'ai mis ça au clair si tu as envie de me dire ton nom vas y mais sinon c'est pas grave, de toute façon je le connaitrais un jour ou l'autre. Allons traquer cette pauvre créature prise au piège de sa soif de sang.

J'eu un rictus moqueur et tappais la pointe de mon pied gauche sur le sol puis je me mit à courir soufflant avant de partir :

-Yuna....

Le vent se leva et fit s'envoler mes cheveux. Je grimaçais. Je détestais quand les vampires jouaient de leur pouvoir, ça avati tendance à me mettre les nerfs à fleur de peau. Oui, il y avait peu de choses qui ne me les mettaient pas mais ça c'était une des pires.
Je pointais mon pistolet vers le sol, courant à perdre haleine avec pourtant un grand sourire. De quoi satisfaire mes pulsions de vampires et d'adrénaline pour cette nuit.
L'ombre tourna plusieurs fois à gauche puis une dernière fois à droite avant de se retrouver dans un impasse. J'eue un sourire qui découvrit mes petits crocs et m'approchait lentement, ralentissant un maximum l'allure pour me donner une allure dangereuse. J'aimais torturer mes proies surtout après ce que les levels E m'avaient fait subir, c'était un vrai régal.
Moi, sadique ? Naaaaan, jamais !
Je levais le pistolet vers le vampire lentement et murmurais à la vampire :

-Dans tous les cas, laissez-moi l'achever, est-ce clair ?

J'avais pointé le pistolet dans sa direction en la vouvoyant exprès alors qu'elle n'aimait pas. On se consolait avec ce qu'on pouvait. J'avais deux créatures que je n'aimais pas avec moi alors au moins qu'elle soit dans même état que moi à détester quelque chose dans cette soirée pourrie ! D'un coup, je me retournais vers le vampire et braquais mon arme sur lui en tirant immédiatement. Malgré ses réflexes, la balle l'atteint dans le genou gauche qui s'affaissa. Je m'avançais encore un peu et tirais un seconde balle lorsqu'il me montrait les crocs. Celle-ci atteints sa hanche. Enfin c'était se que j'en avais déduit, le bruit de l'os était imcomparable à un bruit de chair déchiquetée -allchéchant n'est-il point ?-. Il se tint les entrailles qui se faisaient la malle mais à ce moment, un petit sourire surgit sur son visage.
Je serrais les poings et étendais mes sens au loin. Je ne percevais qu'un infime bruit de pas, pas de quoi s'inquiéter. Le bruit s'approchais. Je décidais d'en finir.
Je m'approchais encore un peu :

-Qui t'as envoyé ? Qu'est-ce qui est si drôle ?

La réponse à la première question, il ne l'avait peut-être pas, après tout nous l'avions poursuivi, il n'était pas venu nous chercher donc ce n'était que par pure déduction que j'avais envisagé que quelqu'un l'aie envoyé. Cette rue n'était pas très fréquentée, personne n'y passe par hasard et encore moins un vampire de level E quand deux vampires y sont.
Le bruit de pas se rapporchais et je sortais un poignard en le faisant tourner dans ma main, le mont de Vénus fut tracé d'une entaille mais je m'en fichais, je me jetais sur le level E et plantais le poignard pile dans son coeur. Le corps eu un soubresaut et s'affaissa. Je levais sa tête d'un coup de pied pour regarder son visage et jurais.

*Il n'était pas sur ma liste lui ! Un nouveau-né ? Quelqu'un qui n'était pas licencié chez les hunters ?*

Tout ça me paraissait louche. Les pas s'arrêtèrent derrière nous et je dit à l'intention d'Hiyoki :

-Attention !

Bien que je savais qu'elle l'avait entendu, capté et qu'elle allait le détruire.