Un jour, deux jours, trois jours, une semaine, tout sa n’avait plus de signification pour Hime. Puisqu’elle n’attendait personne, elle se sentait plus solitaire que jamais. Le monde extérieur lui manquait car voilà trois jours qu’elle n’avait pas pointé le bout du nez dehors. Elle n’avait pas eu le courage de sortir, elle allait mal enfin mal ce mot n’est pas assez fort pour exprimer se qu’elle ressent. Elle n’attendait pas ce jour, elle le redoutait plus que tout, il remuait trop de souvenirs enfouit à propos de ses parents. Des souvenirs qui ont eu tant de mal à disparaitre, si bien que quand ils réapparaissent, elle réalise qu’ils n’ont jamais vraiment disparus. Elle a juste oublié peu à peu par ses propres moyens.

Elle est tirée de sa rêverie par un claquement de porte. Alors elle se lève et s’avance jusqu’à sa fenêtre, et elle y regarde l’horizon qui s’étend à perte de vue. Soudain elle décide d’aller dehors, si il y a bien quelque chose qui la calme c’est aller à l’écurie.

Dans sa plus tendre enfance, elle montait déjà à cheval et se détail peu de personnes le connaisse. Et quand, elle n’allait pas bien, elle allait se réfugier dans l’écurie pour se changer les idées, et c’était pour elle comme un médicament en beaucoup plus puissant.

Elle sortit et se dirigea vers l’écurie. Une fois devant la porte fermée, elle la poussa délicatement sans que la porte n’émette aucuns grincements. Elle entendit alors un hennissement de surprise. Elle laissa glisser sa main sur les murs abimés, comme pour s’imprégner de leur histoire. Puis elle se tourna vers un des chevaux, alla le couvrir de caresses. Elle plongea sa main dans l’une de ses poches et en sortit deux carottes, qu’elle lui donna. Elle décida d’entrer dans le box, le cheval était pie comme les chevaux des indiens, il n’était pas très grand. Elle lui donna une tape amicale sur l’encolure. Puis sans qu’il bouge, elle réussit à grimper sur son dos. Puis elle s’adressa à lui comme si il allait lui répondre :

-C’est bien mon grand...

Elle fut interrompue par un craquement puis elle se dit que son imagination lui jouait des tours.

- Sa te dis de faire une balade ?

Elle s’était adressé à lui de tel façon que si quelqu’un trainer dans le coin, il aurait puis lui répondre. Elle ne bougeait plus, assise comme ci de rien n’était à attendre calmement, ne sachant que faire en attendent que se soit l'heure de manger ou d'aller se coucher, et puis de toute manière elle n'avait jamais faim le soir, alors elle resterait encore jusqu'à que les chargés de disciplines se mettent à traîner dans le coin. Elle ne peut pas les voir... Et ne se cacher de le montrer.